Houessè Rodrigue, LIED (UMR 8236), Université de Paris, 35 rue Hélène Brion, 75013 Paris ; rhouesse@yahoo.fr

Mering Catherine, LIED (UMR 8236), Université de Paris, 35 rue Hélène Brion, 75013 Paris ; catherine.mering@univ-paris-diderot.fr

Annexes

Cet article présente les annexes d’un acte de congrès « International Land Use Symposium 2019,Land use changes: Trends and projections » ( 4 au 6 décembre 2019)

Annexe 1 : Description des images Landsat et caractéristiques spectrales des bandes utilisées

Annexe 2 : Identification des zones témoins des types d’occupation du sol et caractérisation de leurs signatures spectrales à partir d’une image Landsat de 2018

L’eau est caractérisée par une forte luminance dans les bandes du visible (B2, B3 et B4) et par sa diminution progressive vers les plus grandes longueurs d’onde. Les sols nus se distinguent par une augmentation progressive des valeurs de luminance en allant des plus petites longueurs d’onde vers les plus grandes, et par un pic dans le moyen infrarouge (B6), la mesure dans cette bande spectrale donnant une information sur le niveau d’humidité des sols quelle que soit leur couverture (nus ou couverts de végétation) : plus un sol est sec plus sa réponse spectrale est élevée dans le moyen infrarouge. La végétation a une faible réponse spectrale dans les bandes du visible (B2, B3 et B4) et une forte réflectance dans le proche infrarouge (B5), marquée par un pic dans les cas de la forêt et la savane dense. Toutefois, en fonction de la densité du couvert, les moyennes radiométriques des classes correspondantes peuvent varier. Ainsi, plus la couverture ligneuse est ouverte et plus les valeurs radiométriques se rapprochent de celles des sols nus, avec de plus fortes luminances dans le visible (B1-B4) et un pic plus ou moins marqué dans le moyen infrarouge (B6). Enfin, la luminance des zones de brûlis est, très faible dans les longueurs d’onde du visible comme c’est le cas de la forêt, mais à la différence de cette dernière le profil radiométrique ne comporte pas de pic dans le proche infra-rouge.

Annexe 3 : Taux de variation de la population, de la production agricole et pourcentage de déforestation entre deux dates

Les taux de variation négatifs sont remplacés par la valeur 0 (en rouge)

Taux d’accroissement moyen de la population entre 1992 et 2013 (AN)

Taux de progression de la densité de la population entre 1992 et 2013 (Den)

Taux d’évolution de la population agricole entre 1992 et 2013 (PA)

Taux de déforestation entre 1992 et 2018 (Déf)

Taux d’évolution de la production de céréales (), de tubercules (Tu), de coton (Co) entre 1995 et 2016

Annexe 4 : Tableau disjonctif complet des modalités relatives aux variables démographiques, agricoles et aux degrés de déforestation utilisé en entrée de l’AFC

Annexe 5 : Représentation simultanée sur le premier plan factoriel de l’AFC des modalités des variables et des communes

Certaines communes ont connu des diminutions de leur production agricole entre 1995 et 2016. C’est le cas pour les tubercules et le coton dont les taux de variation sont seuillés en 4 classes (de 0 à 3) ; la classe 0 étant celle des communes qui enregistrent une baisse de production agricole sur la période étudiée. Le tableau disjonctif complet de 27 lignes sur 23 colonnes a été soumis à une Analyse Factorielle des Correspondances (AFC).

Les données utilisées dans l’analyse sont les suivantes :

Taux d’accroissement moyen de la population entre 1992 et 2013 (AN),

Taux de progression de la densité de la population entre 1992 et 2013 (Den),

Taux d’évolution de la population agricole entre 1992 et 2013 (PA),

Taux de déforestation entre 1992 et 2018 (Déf),

Taux d’évolution de la production de céréales (), de tubercules (Tu), de coton (Co) entre 1995 et 2016.

Sur le premier plan factoriel issu de l’AFC où les points « modalités »[1] et les points « communes » sont représentés simultanément, le premier axe (représenté horizontalement) oppose les communes du nord-ouest qui ont connu une évolution relativement faible pour l’ensemble des critères retenus à celles de l’est et du sud où les changements ont été importants. Le deuxième axe (représenté verticalement) oppose les communes présentant à la fois une croissance démographique élevée et de faibles productions de coton aux communes productrices de coton avec une dynamique démographique intermédiaire. Cette opposition entre agriculture d’exportation du coton associée aux cultures vivrières (tubercules et céréales) correspond à des degrés de déforestation différents (intermédiaire vs important) au cours de la période considérée.

 

Annexe 6 : Dendrogramme en 4 classes issu de la CAH sur les 27 communes

A partir des 3 premiers facteurs de l’AFC réalisée à partir de ces différents taux de variation, une classification ascendante hiérarchique (CAH) des 27 communes a été réalisée. Le dendrogramme permet de distinguer quatre classes de communes.

[1] Pour limiter le poids des variables démographiques dans l’analyse, les modalités relatives à la densité de population et à la population agricole ont été placées en variables supplémentaires.