SEP
Adaptation
Adaptation rassemble des membres du LIED à la croisée des disciplines vers l’émergence de nouveaux questionnements, approches et compréhension des adaptations.
L’origine latine du mot porte le sens de « rapprochement fondé sur l’existence de qualités communes à deux choses » puis dérive vers le sens anglais soit « processus d’ajustement à de nouvelles conditions ».
En réalité, ce terme montre une pluralité de significations et concepts, à l’image des disciplines qui l’utilisent et/ou l’étudient. L’approche interdisciplinaire permet de faire émerger des nouveaux questionnements à la croisée des interrogations courantes.
De part ces ancrages en physique, histoire, biologie et économie, Adaptation a pour vocation de démêler les compréhensions du terme, comprendre les processus clefs qui se cachent derrière les adaptations des modèles étudiés et de proposer des perspectives en lien avec les recherches du LIED à savoir les transitions, en particulier énergétiques et écologiques.
Physique
Contrairement à la biologie ou à de nombreuses sciences sociales la physique et la chimie font peu appel au terme « adaptation ». Il est cependant présent dans ce que l’on nomme adaptation d’impédance. L’adaptation d’impédance est un concept qui décrit la capacité d’un système à transmettre de l’énergie au cours du temps, c’est-à-dire transmettre de la puissance. Ce concept est principalement présent en électromagnétisme et électronique. On peut bien entendu étendre à d’autre champs de la physique dès lors qu’un flux d’énergie est pris en considération. A partir de là, et principalement en thermodynamique hors équilibre linéaire, le concept d’adaptation d’impédance s’est imposé à l’équipe, principalement dans les questionnements sur les processus de conversion d’énergie et de matière. A partir de là l’ouverture interdisciplinaire est apparue naturellement et la question de la conversion d’énergie et de matière est désormais au cœur de la modélisation de la réponse musculaire des êtres vivant tout autant que dans la modélisation des processus macroéconomiques de nos sociétés. Dans ce cadre épistémologique ces processus sont assurés par un milieu, ou méta-milieu, doué de propriétés qui permet la conversion d’énergie et de matière. Selon que ce milieu est ou non performant le caractère adapté est plus ou moins marqué, avec, en contrepartie un caractère adaptable. Ainsi il est démontré thermodynamiquement qu’un processus très performant, donc très adapté, est nécessairement peu adaptable, c’est-à-dire qu’il ne peut être efficacement mis en œuvre que dans une plage d’usages étroite. Inversement, dans les situations où des contraintes variées imposent une grande adaptabilité, les systèmes sont nécessairement moins adaptés, au profit d’une flexibilité des usages. Il en résulte que les systèmes vivants ou sociotechniques nécessitant une grand performance sur une plage d’usage large sont nécessairement composés de sous-entités spécialisées et fonctionnant chacune sur une plage étroite. La thermodynamique offrent ici un cadre théorique compact et solide pour une mise en dialogue des disciplines.
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